Jérusalaime découvrir le quartier arménien de la Vieille ville.
Enceinte à l'intérieur de la citadelle de la Vieille ville, le quartier arménien n'est pas accessible librement, à moins de venir assister à certains offices religieux dans la cathédrale Saint-Jacques ou de dire qu'on vient à la bibliothèque (notre guide Georges nous a proposé de s'annoncer comme étant "Georges's friends" mais je ne suis pas complètement convaincue que ça marche...). Labyrinthe d'escaliers, de passages secrets (dans l'un d'entre, on descend le long de cordes et on peut y cacher plusieurs dizaines de personnes), de ruelles couvertes, cette partie de la Vieille ville est la plus résidentielle, très peu de commerces, ses habitants sont d'ailleurs exemptés d'impôts car considérés comme étant à l'intérieur d'un lieu saint. Les Arméniens administrent leurs propres écoles, bibliothèque et séminaire.
Première communauté chrétienne à se convertir officiellement en 303, elle occupa Jérusalem dès le Vème siècle, suite à la perte de leur propre pays. Aujourd'hui, cette communauté représente moins d'un pour cent de la population de la ville même si elle s'est bien sûr beaucoup agrandie au début du XXème siècle suite au génocide perpétré par l'Empire turc ottoman.
Réfectoire du monastère.
Point central de la visite, la cathédrale Saint-Jacques est, à elle seule, un véritable musée de l'art arménien, elle renferme notamment des carreaux de céramique, datant du XVIIIème siecle, de grande beauté qui en parent les murs. On foule de magnifiques tapis au sol.
Partie habitations.