Jérusalaime faire le bilan de la première année.
Jérusalaime beaucoup :
- boire des limonades de citron pressé à la menthe fraîche ou des Hot apple cider quand il fait froid,
- acheter dans les rues de la Vieille Ville des jus de grenade et oranges fraîchement pressés,
- les pizzas de chez Flora,
- le Snowbar,
- le restaurant Uri Buri,
- rejoindre régulièrement SD pour le déjeuner,
- partager le petit-déj, sur notre terrasse,
- pouvoir aller à la plage d'avril à octobre,
- être tranquille à la plage le dimanche car tout le monde travaille,
- boire les cocktails du Gatsby,
- le houmous, le baba ganoush et les falafels,
- travailler autrement,
- que les voitures s'arrêtent quasi systématiquement pour me laisser passer au passage piéton,
- découvrir et essayer de comprendre la complexité de la région,
- vivre dans une ville et sur une terre riches d'histoire et de culture où, au bout d'un an, il reste plein d'endroits à découvrir,
- profiter de la vue sur le Dôme du rocher depuis ma terrasse,
- avoir une grande maison où on peut accueillir plein de monde,
- recevoir plein de copains et de famille qui viennent nous voir,
- rencontrer de nouvelles personnes de plein de nationalités.
-(Ah, et on me souffle dans l'oreillette : la baignoire jacuzzi !)
Jérusalaime moins :
- manquer plein de concerts,
- avoir du mal à faire à manger, trouver des idées,
- le vin israélien,
- ne pas trouver de jambon cru,
- faire du shopping ici, c'est cher et souvent de mauvaise qualité (et très mauvais pour la carte bleue quand on rentre en France),
- ne pas pouvoir lire les factures et ses relevés banquaires,
- ne pas être bilingue en Anglais, Hébreu ou Arabe,
- devoir faire attention à ce que je dis et à qui je le dis,
- être à un endroit où les gens ne sont plus capables de vivre ensemble, sans être sur-protégés et sans cesse surveillés,
- être loin de la famille et des copains.
Jérusalaime pas du tout :
- leur conduite de fous furieux,
- leur manière de klaxonner au feu, avant même qu'il passe au vert,
- me faire passer devant, dans la queue, bousculer sans jamais un pardon, une excuse,
- ne pas pouvoir descendre du tramway car ils poussent tous pour rentrer (Paris à côté, c'est de la rigolade !),
- leurs pâtisseries "françaises" qui, pour des raisons de nourriture casher, remplacent le beurre par la margarine, la crème fraîche et le lait par je ne sais pas quoi... Sacrilège !
Jérusalaime toujours la vie au soleil !