Jérusalaime le bilan - que faire dans la Vieille Ville ?
Se perdre ! Dans ce petit labyrinthe de moins d’un kilomètre carré, on se laisse porter par les tours et détours. Bien sûr, on vise les incontournables que sont le Mur des Lamentations, l’Esplanade des Mosquées et le Saint Sépulcre mais on essaie par moment d'échapper aux grands axes que suivent les groupes et les angoissés.
La Vieille Ville est ceinte de remparts, on y pénètre par 7 portes, la huitième, la Porte Dorée, est murée en attendant que le Messie, venu du Mont des Oliviers y fasse son entrée. A l’ouest, la porte de Jaffa d’où débutent deux balades sur les remparts: l’une vers le nord-est en passant par la porte de Damas, qui est la plus spectaculaire de toutes, et la porte d’Hérode, et l’autre vers les sud-est et la porte de Sion qui donne accès au quartier arménien. Entre les portes de Jaffa et de Damas, la porte Nouvelle permet d’entrer directement dans le quartier chrétien. La porte des Immondices tire son nom de l’époque où les ânes, qui permettaient de circuler dans les ruelles, étaient stationnés et, avec leurs nombreux excréments, laissaient leurs déchets pestilentiels. Enfin, la porte des Lions ouvre la via Dolorosa qui retrace le chemin de croix de Jésus, et en sortant, le chemin vers le Mont des Oliviers.
Deux axes possibles à suivre :
- De la porte de Sion à la Porte de Damas, on peut chercher les traces du cardo romain (colonnes, pavés, mosaïques...).
- De la porte de Jaffa à la porte de Sion, on traverse le souk puis on rejoint la via Dolorosa.
Se faire plaisir ! La lemonana du Versavee ou une boisson fraîche sur le toit terrasse du Christian information center, Porte de Jaffa, le cheesecake de l’Eglise du Rédempteur, place Muristan, ou celui de la terrasse de la Lutheran guesthouse, le café dans le joli jardin de l’Hospice autrichien (avant de grimper admirer la vue sur leur toit terrasse) sont autant de petites pauses gourmandes à l'écart de la foule à ne pas éviter.